Pourquoi traite-t-on quelqu’un de blaireau ?

D’où vient cette expression qui ne correspond vraiment pas à l’animal en question ?
Parmi les diverses propositions rencontrées, en voici deux qui tiendraient la route.

Selon le site www.geneanet.org, le patronyme Blaireau est surtout porté dans l’Aisne et en Ile de France. Ce surnom était donnée soit à celui qui était sale soit à celui qui était gras comme un blaireau.
Ça pourrait aussi être le diminutif de l’adjectif blair ou bler en ancien français qui signifiait un animal ayant une tache blanche.

Le site projetbabel.org nous dit que Blairer dans la langue populaire signifiait sentir mauvais. Ça blaire était synonyme de ça schlingue, ça fouette, etc.
En argot, ne pas blairer quelqu’un signifie ne pas pouvoir le supporter, ne pas pouvoir le sentir.

Quoi qu’il en soit, de même que l’âne est loin d’être bête, le blaireau est loin d’être sale et puant. Il prend toujours grand soin de son pelage et l’intérieur de son terrier est toujours parfaitement propre, la litière est régulièrement changée et aucun déchet ou reste de repas ne traîne dans les galeries ou devant le terrier, contrairement aux terriers occupés par les renards lors de l’élevage des jeunes.